" La journée du 1er février 1521 fut ensoleillée, à Pékin. Dans son palais, Sa Majesté - certains lecteurs doivent connaître son surnom : la Quinte Souveraine - présida l'audience matinale pour la dernière fois. Voilà un surnom qui mérite des éclaircissements : connu pour sa peur obsessionnelle de la mort, cet empereur apparaissait toujours, en public ou en privé, accompagné par quatre sosies qui, non seulement lui ressemblaient comme des gouttes d'eau, mais avaient atteint une telle perfection dans l'art de synchroniser leurs mouvements, leurs mimiques, leurs paroles que personne ne pouvait dire lequel d'entre eux était le vrai, pas même sa mère, ni l'Impératrice ou les concubines auxquelles il accordait ses faveurs, encore moins ses ministres. "
x{0026}lt;P x{0026}lt;B Dai Sijiex{0026}lt;/B nació en 1954 en la República Popular China. En 1976 ingresa en la universidad para cursar Historia del Arte y cuatro años después en una escuela de cine, donde obtiene una beca para estudiar en el extranjero. Llegado a Francia en 1984, descubre el cine europeo y queda muy impresionado con Buñuel, de quien adquiere ese matiz surrealista que se respira en sus obras. Realizador de cinco largometrajes, su ópera prima, x{0026}lt;I Balzac y la joven costurera chinax{0026}lt;/I (Salamandra, 2001), obtuvo un éxito internacional extraordinario. Llevada al cine por el propio Sijie y rodada en China, la película fue prohibida en ese país. Su segunda novela, x{0026}lt;I El complejo de Dix{0026}lt;/I (Salamandra, 2005), gozó asimismo de una excelente acogida y obtuvo el prestigioso Premio Femina. x{0026}lt;I Una noche sin lunax{0026}lt;/I (Salamandra, 2008) y x{0026}lt;I La acrobacia de Confucio x{0026}lt;/I (Salamandra, 2011) consolidaron su breve pero fecunda trayectoria literaria.x{0026}lt;/P
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