Lettres à sa voisine

Resumen del libro

"C'est un vrai petit roman, fondé sur une surprise : la découverte de ces vingt-trois lettres à une dame (et trois à son mari) dont nous ne savions rien, et qui se trouve avoir été la voisine de Marcel Proust, au troisième étage du 102 boulevard Haussmann, Mme Marie Williams, épouse, en deuxièmes noces, d'un dentiste américain, le docteur Charles D Williams, qui exerçait, lui, au deuxième, c'est-à dire au-dessus de la tête du pauvre Marcel : d'où bien des drames vécus par ce phobique du bruit.
Un roman par lettres, dans lequel les deux épistoliers rivalisent de style. Proust déploie à l'égard de Mme Williams tout son charme, fait briller son humour, sa culture, son art du compliment. C'est qu'il éprouve pour cette autre recluse, par-delà le désir de plaire à une voisine qui détient les clés du silence, une sympathie réelle, de l'amitié, une forme d'affection. Nous n'avons malheureusement pas les lettres de Mme Williams.
De quoi est-il question dans ces lettres ? Du bruit d'abord, des travaux à l'étage du dessus, qui torturent Proust pendant ses heures de sommeil et de travail. Il est aussi question de musique, parce que Mme Williams aime la musique et joue de la harpe ; de roses, naturelles et métaphoriques, échangées avec les lettres ; mais aussi de la maladie (la sienne et celle de Mme Williams) ; de la solitude.
Le ton est celui de l'amitié, de l'intimité de plau sen plus grande. Nous n'avons pas les dernières lettres envoyées par Proust. Contenaient-elles des adieux touchants ? Elle quitte le boulevard Haussmann en même temps que Proust. Contraint de s'en aller par l'avant de l'immeuble, il déménage le 31 mai 1919. Proust n'a parlé de Mme Williams à personne".

Biografía del autor

Autor de una de las cumbres de la literatura universal, el ciclo A la busca del tiempo perdido, nació en París, en 1871, en el seno de una rica familia con ascendencia católica y judía. Enfermizo e hipersensible, desde su primera juventud fue acentuando su vocación literaria y estética. Dedicado a la escritura desde 1896, publicó colecciones misceláneas, Los placeres y los días, o su Contra Saint-Beuve, un libro que dejaría rastro en su futura obra magna. Durante varios años se empeñó en una especie de autobiografía espiritual, Jean Santeuil, que dejó sin publicar. Realizó traducciones de John Ruskin. Cuando murió su protectora madre en 1905, aislado y maniático, luchando contra los ataques de asma, se dedicó por entero a completar hasta su último aliento el gran conjunto narrativo À la recherche du temps perdu. Compuesto de siete tomos y miles de páginas, se publicó entre 1913 y 1927, y más de la tercera parte saldría de forma póstuma. También dejó un epistolario inmenso. Falleció el 18 de noviembre de 1922 por causa de una neumonía, a la edad de 51 años.