Au printemps de 1832, Flora, fille d'émigrés, élevée en Angleterre, devenue brutalement orpheline et veuve, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château familial. Personne ne l'a encore aperçue dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, se rend à Margelasse. L'histoire commence. Avant que n'advienne le drame, plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieillissant, solitaire, peu porté vers la littérature, il ne sait pas ce qui le pousse à saisir un cahier et à tracer ces lettres : Si un lecteur découvre un jour ces pages... Autant que pour le récit lui-même, violent et éperdu, on se passionne pour ce miracle qui transforme chaque soir un vieux notaire de province en un écrivain fougueux, lyrique... en un mot, romantique. Un livre à part dans l'univers de Sagan, qui n'est pas sans évoquer Stendhal ou Maupassant.
Françoise Sagan (Carjarc, 1935-Honfleur, 2004) creció en el seno de una familia acomodada y a los dieciocho años, en 1954, publicó Buenos días, tristeza, novela que cosechó un éxito sin precedentes entre la crítica y el público, y que es un punto de referencia obligado de varias generaciones. Ya en 1958 fue llevada a la gran pantalla por Otto Preminger, con Jean Seberg, David Niven y Deborah Kerr como protagonistas. Sagan, aquel adorable pequeño monstruo , como la llamó François Mauriac, se convertiría muy pronto en todo un mito. Después escribió numerosas obras x{0026} x02014;novelas, piezas de teatro, biografías, memorias y textos variosx{0026} x02014; y llevó una intensa vida bohemia, envuelta en escándalos, que contribuyeron a su leyenda. Pocas novelas como Buenos días, tristeza han tratado mejor los conflictos entre el culto al placer y el remordimiento.
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