Spinoza

Resumen del libro

"L' il de Spinoza fixé sans voiles sur la réalité ne cède pas plus aux bons sentiments que celui de La Rochefoucauld. Il n'existe qu'un seul sentiment fondamental : l'égoïsme, l'amour de soi, l'instinct ou conatus de conservation, la volonté de vivre. Tronc unique d'où bourgeonnent tous nos états affectifs, en première ligne, la joie et la tristesse, et à la base de celles-ci le désir à la faveur de ce qui favorise ou attente à notre conservation, elles-mêmes éléments d'augmentation ou de diminution de cette dernière?; et puis la haine et l'amour pour l'objet qui nous cause tristesse ou joie, autrement dit augmentation ou diminution de notre être, la crainte ou l'espérance si cet objet n'est pas présent, et ainsi de suite."
Avec une grande clarté, Giuseppe Rensi expose les concepts et théories qui ont émaillé l' uvre de Spinoza. Pour cela, il n'adopte pas la distance du chercheur ou de l'exégète mais se glisse dans la peau du penseur pour en communiquer le point de vue essentiel. Il pose après lui les grandes questions métaphysiques, toujours d'actualité : Qu'est-ce que l'être ? ; Quelle perception avons-nous de la réalité?? ; Est-ce que la nouveauté existe ? Rensi s'attache à nous rendre acces sible la pensée du philosophe hollandais en démontrant la cohérence de ses différentes thèses, qu'elles soient métaphysiques, anthropologiques, morales ou politiques. La définition de l'Être comme substance éternelle est le point de départ d'une trajectoire dont les contradictions ne sont qu'apparentes. En tentant de les résoudre, Rensi nous propose une réflexion philosophique à part entière en livrant son interprétation personnelle des apports du penseur hollandais. Il va même jusqu'à impliquer directement le lecteur dans sa réflexion en ancrant la philosophie de Spinoza dans l'expérience. Le souci pédagogique de l'auteur, son recours à des images et des analogies, son enthousiasme même, dynamisent et rendent actuelle la pensée de Spinoza.

Biografía del autor

GIUSEPPE RENSI nació en Villafranca di Verona en 1871. Filósofo, abogado y catedrático de ideas socialistas, en 1895 asumió la dirección del periódico Lotta di classe. Fue condenado in absentia a once años de cárcel por el Tribunal Militar por haber participado en los levantamientos obreros milaneses de 1898, reprimidos por Bava Beccaris. Para escapar de la prisión, huyó a Suiza, donde permaneció diez años. Tras obtener en 1903 la nacionalidad de dicho país, se convirtió en el primer diputado socialista del Gran Consejo del Cantón de Ticino y colaboró x{0026} x0200B;x{0026} x0200B;con numerosos periódicos, convirtiéndose finalmente en editor jefe de Coenobium. De regreso a Italia en 1908, ejerció la abogacía y, tras un breve período de política activa, se dedicó a la carrera universitaria: fue profesor de Filosofía Moral en Bolonia, Messina y Génova. En 1911 rompió con el Partido Socialista, que favorecía la guerra en Libia. Después de la Primera Guerra Mundial, orientó sus ideas filosóficas hacia el realismo y el escepticismo. Oponente del fascismo y la filosofía idealista de Croce y Gentile, en 1927 fue expulsado de su cátedra en la universidad y terminó siendo encarcelado junto a su esposa. En 1934 fue retirado definitivamente de la docencia. Murió en Génova en 1941. Tras su fallecimiento, la policía prohibió su funeral y dispersó la procesión de amigos y exalumnos que habían querido congregarse en su honor. De entre su extensa bibliografía, conviene destacar El genio ético y otros ensayos (1912); La trascendencia (1914); Esquemas de la filosofía escéptica (1919); La filosofía de la autoridad (1920); Introducción al escepticismo ético (1921); Contra el trabajo (1923; Firmamento, 2021); Interiora rerum (1924); Apología del ateísmo (1925); Apología del escepticismo (1926); Pasado, presente, futuro (1932); La filosofía del absurdo (1937); Autobiografía intelectual (1939) o, ya póstumamente, La moralidad como locura (1942) y Cartas espirituales (1943).