Editorial Pléiade
Fecha de edición octubre 2016 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9782070146475
1570 páginas
Libro
Volúmen 1
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Ecrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux Etats-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination "Jack London" incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes.
Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle "la vie" ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout.
Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice. Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.
Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie.
Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
Javier Calvo nació en Barcelona, en 1973. Es novelista y traductor literario. Considerado uno de los mejores traductores literarios del inglés, ha traducido obras de autores como David Foster Wallace, J. M. Coetzee, Don DeLillo, Joan Didion, Salman Rushdie, Zadie Smith, Peter Matthiessen y Denis Johnson. Entre sus novelas destacan Mundo maravilloso (finalista del Premio Fundación José Manuel Lara 2008), Corona de flores (Premio Memorial Silverio Cañada de la Semana Negra de Gijón 2011), El jardín colgante (Premio Biblioteca Breve 2012) y Piel de plata (2019), entre su narrativa breve, Los ríos perdidos de Londres (2005) y Suomenlinna (2010) y el ensayo El fantasma en el libro (Seix Barral, 2016). Su trayectoria literaria lo ha consolidado como uno de los narradores que de forma más rotunda ha añadido una nueva dimensión a nuestra narrativa (J. A. Masoliver Ródenas, La Vanguardia). Su obra se ha traducido al inglés, al francés, al alemán y al italiano.
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