Editorial Pléiade
Fecha de edición noviembre 2017 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9782070113149
Libro
Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : «Colette, c'est un petit morceau de la France. L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands.
«Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes. En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son «lit-radeau du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : «Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : "Fini !" et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : "À suivre..."
Colette, cuyo nombre completo era Sidonie-Gabrielle Colette, nació en 1873 en una pequeña localidad de Borgoña. Educada sobre todo por su madre, mujer moderna e inconformista, que había causado escándalo al acoger a su servicio a jóvenes madres solteras, y en la que la autora se inspiró para escribir la novela Sido (1930), Colette pasó la infancia en estrecho contacto con la naturaleza, algo muy presente en su obra literaria. A los veinte años se casó con Henry Gauthier-Villars, personaje muy destacado de la Belle Époque parisina, conocido con el seudónimo de Willy, y se trasladó a la capital. Bajo la influencia de su marido, comenzó a escribir y publicó las novelas de la serie Claudine , que, inicialmente atribuidas a Willy, tuvieron un gran éxito. Tras un tumultuoso divorcio, buscó la emancipación y el reconocimiento personal trabajando como actriz de teatro y de music-hall, experiencias descritas en La vagabunda (1910), y escandalizando a la sociedad parisina con sus actuaciones provocadoras y su vida amorosa poco convencional. Escribió más de setenta obras, entre las cuales destacan Chéri (1920) y Gigi (1944), adaptada luego al cine por Vincente Minnelli. En 1945 fue admitida en la Academia Goncourt y fue la primera mujer en presidirla, hasta su muerte, en 1954.
|