Editorial Viviane Hamy
Fecha de edición septiembre 2016 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9782878583175
192 páginas
Libro
Dimensiones 130 mm x 210 mm
Dans un article récemment paru dans El Pais, Alberto Manguel qualifiait Gonçalo M. Tavares comme étant "l'un des plus ambitieux écrivains de ce siècle". Avec son nouveau roman, intitulé Matteo a perdu son emploi, on ne peut qu'adhérer à ce jugement. Chaque personnage que le lecteur rencontre en fin de chapitre est le protagoniste du suivant, tel un domino qui entrainerait le suivant dans sa chute.
Tout commence avec Aaronson, qui a pour habitude de faire son jogging quotidien autour d'un rond-point, et ce dans le même sens giratoire. Lorsqu'un matin il décide de prendre le rond-point à contre-sens, la mort le fauche, écrasé par Ashley qui va alors rencontrer Bauman et ainsi de suite jusqu'à l'apparition de notre héros, le vrai, Matteo, celui qui a perdu son emploi... Le lecteur est introduit dans un univers vertigineux semblable à celui de Lewis Carroll pour être ensuite précipité dans un monde halluciné à la façon d'un William Burroughs.
Les thèmes sont multiples, les personnages apparaissent et disparaissent, les surprises sont toujours détonantes et les ambiguïtés sont reines. Cette réflexion sur le monde contemporain démontre non sans humour que la raison s'arrête où la folie commence, que la vie n'est qu'une succession d'épisodes tragicomiques, et que les lois qui nous régissent sont souvent aussi justes qu'absurdes et ironiques.
Pour Gonçalo M. Tavares, aucun doute possible, le salut viendra du savoir et de la littérature.
Gonçalo M. Tavares (Luanda, Angola, 1970). Sus novelas Jerusalén y Aprender a rezar en la era de la técnica, que forman parte de la serie El reino, han sido galardonadas, entre otros, con el Premio José Saramago, el Premio al Mejor Libro Extranjero publicado en Francia y el Premio Especial del Jurado del Gran Premio Literario Web Cultura. Entre su obra, publicada en más de cuarenta y cinco países, destacan Un viaje a la India, El barrio y Una niña está perdida en el siglo XX. No se puede escribir tan bien a los 35 años, dan ganas de pegarle un puñetazoen la cara , José Saramago
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