Editorial La Différence
Fecha de edición abril 2015 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9782729121631
124 páginas
Libro
Sur un mode faussement badin, provocateur, absurde, Denis de Rougemont met en situation les questions métaphysiques, toujours d'actualité, qu'ont suscitées, au lendemain de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le largage de la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki. "Quel est le sens de la vie si elle finit demain ? Qu'est-ce que cette mort de l'homme causée par son génie ? Pourquoi l'intelligence conduit-elle au suicide ?".
Au fil des réflexions émises par les différents protagonistes, on est saisi de constater que, près de soixante-dix ans après la rédaction du texte, les hypothèses théoriques émises comme des conjectures, ont été conduites par les États-Unis comme un but à atteindre : "À l'arme planétaire correspond donc une communauté universelle, qui relègue les nations au rang de simples provinces". Cet ardent défenseur d'une Europe fédérale et d'un gouvernement mondial croyait-il vraiment "qu'il fallait une menace planétaire pour provoquer l'union sacrée du genre humain" ? A la veille de Noël 1945, c'est plutôt à la fin du monde qu'il croit.
Fin du monde ou fin de l'humanité ?
Denis de Rougemont (Couvet, 1906 - Ginebra, 1985) fue un escritor y teórico cultural suizo. Fue miembro del movimiento denominado inconformistas de los años 1930 , que abordó los peligros del totalitarismo. Después de la Segunda Guerra Mundial, promovió el federalismo europeo. Estudió en la Universidad de Neuchâtel y en Viena, y luego se trasladó a París. Allí escribió y dirigió varias publicaciones y, junto con Emmanuel Mounier y Arnaud Dandieu, fundó las revistas 'Esprit' y 'L'Ordre Nouveau'. Más tarde, en 1940, después de haber escrito una aguda columna en un periódico suizo que enfureció al gobierno alemán, fue enviado a Estados Unidos, donde dirigió la radiodifusión en francés de 'Voice of America'. Asimismo, enseñó en la École Libre des Hautes Études de Nueva York, antes de regresar a Europa en 1946. En 1955 fundó en Ginebra el Centre Européen de la Culture y, en 1963, el Institut Universitaire d'Études Européennes. Fue presidente del Congrès pour la Liberté de la Culture, con sede en París.
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