Pythagore préféra se faire massacrer plutôt que de traverser un champ de fèves ; Platon serait mort d'une infestation par les poux Epicure accueillit sa fin avec joie, entouré de ses amis - "la mort n'est rien pour nous", disait-il ; Descartes fut emporté par une pneumonie à la suite des leçons matinales qu'il prodiguait au coeur de l'hiver suédois ; Voltaire.
pourfendeur de l'Eglise, demanda à être confessé par un prêtre sur son lit de mort : Kant termina sa vie sur ce mot : "Sufficit ", "c'est assez"; Bentham se fit embaumer pour être exposé dans une vitrine à l'University College de Londres ; Simone Weil s'est laissée mourir de faim pendant l'Occupation ; Camus est mort d'un accident de voiture, rattrapé par l'absurde ; Sartre lança un jour : " La mort ? Je n'y pense pas" : 50 000 personnes assistèrent à ses funérailles.
Titular de la cátedra de Filosofía Hans Jonas en la New School for Social Research de Nueva York, enseña filosofía en la Universidad de Tilburg (Países Bajos) y es colaborador habitual de The New York Times. Tras sus primeros trabajos dedicados al horizonte ético-político de la deconstrucción, ha explorado las diversas caras de la muerte y el humor, para finalmente preguntarse por la actualidad de la tragedia en el mundo moderno. Prueba de esto último es Tragedia y Modernidad (2014), publicado en esta misma Editorial. Entre sus libros traducidos al castellano cabe mencionar también Muy poco casi nada (2007), El libro de los filósofos muertos (2008), La demanda infinita (2010), Sobre el humor (2010) y Apuntes sobre el suicidio (2016).
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