En cette fin de siècle, les Européens, et plus particulièrement les Français, semblent obsédés par le culte de la mémoire.Certes, nous devons faire en sorte que soit maintenu vivant le souvenir, mais il est contestable de sacraliser la mémoire. Il nous faut veiller à ce que rien ne nous détourne du présent et de l'avenir. Aujourd'hui, le racisme, la xénophobie et l'exclusion qui frappent les autres ne sont pas identiques à ce qu'ils étaient hier. Pas plus que ne le seront les barbaries de demain.Sans effets polémiques mais avec netteté, Tzvetan Todorov lance ici un débat brûlant.
x{0026}lt;b Tzvetan Todorovx{0026}lt;/b (Sofía, 1939 x{0026} x02013; París, 2017) es una de las principales figuras de la filosofía y los estudios literarios del siglo XX. Fue director del Centre de recherches sur les arts et le langage y el Centre national de la recherche scientifique, y ha recibido premios como el Princesa de Asturias, el Premio La Bruyère de la Academia Francesa y el Premio de la Crítica de la Academia Francesa. Entre sus obras cabe destacar x{0026}lt;i El hombre desplazado, Memoria del malx{0026}lt;/i y x{0026}lt;i El jardín imperfectox{0026}lt;/i .
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