Le temps de la décroissance

Resumen del libro

Dans les années soixante, l'humoriste Pierre Dac remarquait : "Il est encore trop tôt pour dire s'il est déjà trop tard". Ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui. Après le quatrième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat) de 2007, et plus encore depuis son actualisation par les climatologues à la réunion de Copenhague de mars 2009, nous savons qu'il est désormais trop tard.
Notre civilisation matérielle et productiviste rencontre aujourd'hui les limites de son développement : ce sont les limites de la planète elle-même, mise au service de notre frénésie consumériste. Cette prise de conscience est assurément l'événement le plus décisif de notre temps. L'urgence écologique appelle des transformations radicales de nos modes de vie. Ces changements ne peuvent se concevoir que dans un nouveau rapport au temps.
Réintroduire de la proximité et de la lenteur dans les processus de production et de consommation, réduire le temps de travail, réapprendre à s'occuper de nos proches et de nos amis, comme nous désaliéner de nos conditions de travailleurs forcenés sont des enjeux essentiels. En un mot, rechercher les liens plutôt que les biens. Il nous faut donc transformer nos rythmes sociaux pour que nous puissions retrouver le temps de vivre.
L'ouvrage de Serge Latouche et Didier Harpagès permet de mieux comprendre cette notion de décroissance trop souvent caricaturée.

Biografía del autor

Serge Latouche (Vannes, 12 de enero de 1940), es un economista francés célebre ideólogo y partidario del decrecimiento.<br>Serge Latouche es uno de los contribuidores históricos de la Revue du MAUSS (Movimiento AntiUtilitarista en Ciencias Sociales), profesor emérito de la Facultad de Derecho, Economía y Gestión Jean Monnet (Sceaux) de la Universidad de Paris-Sud 11.<br>Influenciado por las ideas de François Partant, Latouche es miembro fundador y antiguo presidente de la asociación La ligne d'horizon, cuyo objetivo es dar continuidad a la reflexión de Partant.<br>En el ámbito de las ciencias sociales, Latouche ha desarrollado una crítica a la ortodoxia económica productivista capitalista, el economicismo y el utilitarismo relacionados con las nociones de desarrollo y progreso. Critica asimismo el desarrollo sostenible, que considera simultáneamente oxímoron y pleonasmo.<br>En base a esta crítica robusta, se ha convertido en uno de los ideólogos más conocidos del decrecimiento, aunque aclarando respecto de la alternativa: El decrecimiento, como tal, no es verdaderamente una alternativa concreta; sería, más bien, la matriz que daría lugar a la eclosión de múltiples alternativas. Evidentemente, cualquier propuesta concreta o contrapropuesta es a la vez necesaria y problemática.<br>Insiste además en el hecho de que el decrecimiento no se trata de una opción, sino que vendrá impuesto por los límites al crecimiento, y que resume en su expresión Decrecimiento o barbarie <br>En 1998 recibió el Premio europeo Amalfi de Sociología y Ciencias Sociales