Editorial La Bibliothèque
Fecha de edición mayo 2010
Idioma francés
EAN 9782810501236
702 páginas
Libro
encuadernado en tapa blanda
Publié quelques mois après les Trois Glorieuses de 1830, Le Rouge et le Noir est l'un des deux ou trois plus grands romans du siècle et l'un des chefs-d' uvre de la littérature universelle. Inspiré d'un fait divers célèbre de l'époque - Antoine Berthet avait été condamné à mort en 1828 par les assises de l'Isère pour tentative de meurtre sur la personne de Mme Michoud chez qui il était précepteur -, Le Rouge et le Noir est l'histoire d'un jeune homme ambitieux qui se sert des femmes pour réussir et qui rachète ses erreurs par une inflexible énergie.
Manuel de l'ambition et de la rébellion, Le Rouge et le Noir est aussi et d'abord un roman d'amour. Julien Sorel annonce peut-être, en un sens, la lutte des classes. Marchant dans les pas de Valmont et de Don Juan, il annonce aussi tous les thèmes de la liberté sexuelle d'aujourd'hui. Julien Sorel passe et les femmes tombent dans ses bras. Ce qui frappe, chez Stendhal, c'est le contraste entre l'échec en son temps et son prodigieux succès dans le nôtre.
Il a échoué dans la vie et dans sa chasse au bonheur ; il a réussi au-delà de toute espérance dans sa quête de futur." Je mets, disait-il, un billet à la loterie dont le gros lot se réduit à ceci : être lu en 1935 ". Soixante-quinze ans après la date fixée, Stendhal, méprisé et moqué par ses contemporains, est adulé par les nôtres. Valéry et Gide saluent en lui le romancier le plus intelligent de notre littérature et un classique de la modernité.
Jean d'Ormesson de l'Académie française
Henri Beyle, Stendhal (Grenoble, 1783 - París, 1842), fue uno de los escritores franceses más influyentes del siglo XIX. Abandonó su casa natal a los dieciséis años y poco después se alistó en el ejército de Napoleón, con el que recorrió Alemania, Austria y Rusia. Su actividad literaria más influyente comenzó tras la caída del imperio napoleónico: en 1830 publicó Rojo y negro, y en 1839 La Cartuja de Parma. Entre sus obras también destacan sus escritos autobiográficos, Vida de Henry Brulard y Recuerdos de egotismo. Tras ser cónsul en Trieste y Civitavecchia, en 1841 regresó a París, donde murió un año más tarde.
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