Editorial Gallimard
Fecha de edición marzo 1987 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9782070709243
308 páginas
Libro
Quelle vie plus calme en apparence, plus unie, plus heureuse que celle de Natsume Sôseki ? Il naît en 1867 à Edo, l'ancienne Tokyo, étudie l'anglais, enseigne dans les écoles secondaires de 1893 à 1900 et passe en Angleterre trois années à l'issue desquelles on le nomme chargé de cours à l'Université impériale de Tokyo.
Son premier roman, Je suis un chat, d'emblée le rend célèbre et lui permet d'entrer au grand quotidien japonais Asahi. Après une existence discrète et retirée, il meurt en 1916. De tous les écrivains qu'a produits l'ère du Meiji, nul n'exerça une influence aussi prestigieuse. C'est que cet ami de l'Occident ne s'était pas coupé de sa propre culture : il s'était nourri des lettres chinoises et formé à la méditation qu'enseigne le bouddhisme zen.
Sa vie tout unie cachait une âme douloureuse : obsédé par l'inéluctable " péché qui est sur l'homme ", ce solitaire analyse et absout le c ur humain, mais non sans avoir pris sur soi, comme pour l'expier, ce qu'il tient pour l'irrémédiable misère de la condition humaine. Kokoro ou Le pauvre c ur des hommes est le plus représentatif sans doute des romans du Meiji. Du moins fut-il désigné comme tel par le Pen Club japonais.
Horiguchi Daigaku et Georges Bonneau l'ont traduit en Français. Horiguchi Daigaku, l'un des maîtres du lyrisme japonais, est le traducteur en sa langue d'une centaine d' uvres françaises ; Georges Bonneau est l'un de nos plus savants japonisants, celui qui, dans la collection Yoshino, nous révéla tant de poètes japonais.
'Natsume Soseki (1867-1916), padre de la literatura japonesa moderna, nació en Tokio en 1867 y vivió una infancia marcada por la desgracia. Se volcó en los estudios hasta alcanzar una brillante formación intelectual como Licenciado en Lengua y Literatura Inglesas por la Universidad de Tokio, donde comenzó a trabajar como profesor. Su consagración literaria llegó en 1905 con su primera novela Soy un gato y Botchan, en 1906, gracias a cuyo éxito abandonó la docencia para centrarse en su carrera de escritor y articulista. Alcanzó su cumbre literaria con El caminante (1912), Kokoro (1914) y Las hierbas del camino (1915), obras de madurez que destacan por la honda caracterización psicológica de los personajes y el lúcido análisis de la sociedad nipona. Fue también precursor del realismo mágico de Haruki Murakami con obras como Misceláneas primaverales, destacado poeta de haiku (Sueño de la libélula y Tintes del cielo) y autor de ensayos sobre literatura y sociedad considerados obras capitales para comprender la intelectualidad japonesa de su tiempo (Mi individualismo y otros ensayos).'
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