L'animal que je ne suis plus (philosophie et évolution)

Resumen del libro

Partons de deux faits qui sont autant de signes des temps.
Le premier est l'importance prise désormais par les découvertes fondamentales de la paléontologie concernant la question de l'origine de l'homme, ramenée à deux grands problèmes : Neandertal et Homo Erectus se sont-ils génétiquement mêlés ou Neandertal a-t-il simplement disparu, exterminé par Erectus ? Mais plus encore, de quelle nature est le palier (on ne parle plus de saut) entre le chimpanzé et l'homme (1,3% de différence du capital génétique) ? En sorte que l'on pourrait dire les sciences de l'homme sont devenues en partie celles des animaux.
À preuve, le programme de l'agrégation de philosophie qui cette année a mis au programme L'animal . Voici les philosophes sommés de prendre en compte les acquis de l'évolution pour reformuler ce qui est le propre de l'homme , et cette question atteint les Facultés. Or, aucune synthèse n'existe sur ce thème ce que l'Évolution fait à la Philosophie : obligation de reconnaître la personne morale de l'animal, donc moratoire sur les expérimentations médiales sur animaux ? Nécessité de reconnaître chez l'animal les stades précurseurs de la conscience morale, de l'art et de l'organisation sociale ? La conscience animale peut-elle être conscience de soi ? La littérature se multiplie sur ces sujets, mais aucune synthèse n'existe encore à cheval sur biologie /paléoanthropologie d'un côté, philosophie morale et politique de l'autre.