Editorial Gallimard
Colección La Pléiade, Número 0
Fecha de edición diciembre 2009
Idioma francés
EAN 9782070112999
2048 páginas
Libro
Cette uvre est un chant né du silence. Parce qu'il n'a pas voulu insérer sa voix dans le ch ur dirigé par les maîtres du Kremlin, Boulgakov fut condamné à écrire pour son tiroir. À sa mort, en 1940, on ne voyait en lui que l'auteur d'une pièce de théâtre, mais déjà les conditions étaient réunies pour que naisse un mythe : peu à peu sortirent de l'ombre des ouvrages dont la somme constitue le plus assourdissant démenti à toutes les formes de pessimisme. À mesure qu'elle était révélée, l' uvre de Boulgakov - instrument de la libération intérieure d'un écrivain isolé, muselé, persécuté - apparaissait comme un acte de foi dans les plus hautes valeurs humaines.
Ce volume en propose, dans des traductions nouvelles, différentes facettes : romancier de la période révolutionnaire (La Garde blanche), explorateur de lui-même (Carnets d'un jeune médecin, Notes sur des manchettes), auteur de nouvelles qu'il qualifiait de fantastiques (Endiablade, Les ufs du destin, C ur de chien), Boulgakov est aussi un journaliste satirique : empreints d'une vitalité à toute épreuve et d'un comique qui confine parfois au cocasse, ses extraordinaires articles de variétés sont offerts pour la première fois au public français.
x{0026}lt;P x{0026}lt;B Mijaíl Bulgákovx{0026}lt;/B (1891-1940) nació en Kiev, Ucrania, y estudió medicina aunque renunció al ejercicio a favor de la creación literaria. Entre sus primeras obras destacan x{0026}lt;I Maleficios x{0026}lt;/I (1925), x{0026}lt;I Corazón de perrox{0026}lt;/I (1925) y x{0026}lt;I Morfina x{0026}lt;/I (1927). El reconocimiento le llegó con la novela x{0026}lt;I La guardia blancax{0026}lt;/I (1925), que posteriormente fue dramatizada con el título x{0026}lt;I La huidax{0026}lt;/I (1926). Se enfrentó por ello a la crítica oficial por su favorable retrato de un grupo de oficiales antibolcheviques durante la guerra civil y por la falta de un héroe comunista. Aunque sus obras disfrutaban de gran popularidad, su sátira de las costumbres soviéticas le valió la prohibición a publicar a partir de 1929. Su obra más conocida, x{0026}lt;I El maestro y Margaritax{0026}lt;/I (que no se publicó en la Unión Soviética hasta 1966) fue escrita entre 1929 y 1940, año de la muerte del autor. La fama de Bulgákov se vio reforzada a partir de 1962 por la publicación póstuma de sus novelas, obras teatrales y la biografía x{0026}lt;I Vida del señor Molièrex{0026}lt;/I .x{0026}lt;/P
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