Editorial Seuil
Fecha de edición mayo 2021 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9782021473896
298 páginas
Libro
encuadernado en tapa blanda
Notre monde devient chaque jour plus global et, pourtant, il n'est pas doté d'une langue universelle. Traduire est donc une nécessité pour que les destins partagés ne soient pas, en fait, des histoires cloisonnées. De là, l'importance des études portant sur la traduction et sur son envers, l'intraduisible. Elles permettent de dissiper les illusions anachroniques qui oublient la très grande inégalité entre les langues qui sont traduites et celles qui traduisent.
Shakespeare connaissait Don Quichotte, mais Cervantès ne savait rien du dramaturge anglais. L'histoire des traductions doit s'écrire dans la tension entre l'hospitalité langagière, qui accueille l'autre, et la violence, qui le prive de ses propres mots. Ce livre voué à la première modernité, entre XVIe et XVIIIe siècle, s'attache d'abord aux mots eux-mêmes : ainsi, " sprezzatura " chez Castiglione ou " To be, or not to be " chez Shakespeare.
Mais il montre aussi que la traduction ne se limite pas à faire passer un texte d'une langue à une autre. La modification des formes de publication transforme des oeuvres dont la langue reste inchangée. C'est en ce sens que l'édition peut être considérée comme une modalité de traduction et que se trouvent ici associées la matérialité des textes et la mobilité des oeuvres.
Roger Chartier es uno de los más reconocidos historiadores del libro, de la lectura y de la cultura escrita. Profesor del Colegio de Francia, de la Universidad de Pensilvania y director de estudios en la Escuela de Altos Estudios en Ciencias Sociales. Entre sus numerosas obras traducidas al español se destacan El mundo como representación, Libros, lecturas y lectores en la Edad Moderna, Historia de la lectura en el mundo occidental (junto a Guglielmo Cavallo) y La mano del autor y el espíritu del impresor, siglos XVI-XVIII y El Pequeño Chartier Ilustrado.
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