Editorial Gallimard
Colección La Pléiade, Número 0
Fecha de edición noviembre 2007
Idioma francés
EAN 9782070116126
Libro
"La correspondance de Flaubert est, d'un avis presque unanime, l'une des plus belles de notre littérature. Elle représente d'abord un document de tout premier ordre sur la France, surtout bourgeoise, du XIX ? siècle. Le Journal des frères Goncourt est limité, en fait, à la vie littéraire et artistique de leur temps ; les nombreux Mémoires ou Souvenirs ont été écrits en vue d'une publication éventuelle et façonnés pour servir le point de vue de leur auteur.
Au contraire, dans la Correspondance, Flaubert aborde tous les sujets d'actualité, à mesure qu'ils se présentent, et sans autre souci que celui de dire ce qu'il pense et de ne pas choquer ou rebuter son correspondant : religion, politique, moeurs et coutumes de tous ordres. Dans tous ces domaines, la position de Flaubert est assez complexe : ce bourgeois qui a si sévèrement jugé les bourgeois a très sérieusement étudié son temps, et son témoignage est souvent clairvoyant.
Quant à la vie intellectuelle de son époque, Flaubert est bien plus curieux, plus ouvert que ses "bichons" . Il a beaucoup lu, et de tout, pour son oeuvre et par goût : philosophie, ouvrages scientifiques, surtout en médecine et en biologie, histoire ancienne et moderne, littérature et critique d'art. ... Document sur son temps, riche de jugements personnels et souvent profonds sur les penseurs et les artistes du passé et du présent, la correspondance de Flaubert est surtout une "voie royale" pour pénétrer sa personnalité et comprendre son oeuvre".
Jean Bruneau.
Gustave Flaubert. En el siglo que afianza la novela como género, destaca la figura de Gustave Flaubert (Ruan, 1821-Croisset, 1880), uno de sus máximos representantes europeos, puente entre el romanticismo y el realismo. Su obra más célebre (una obra maestra) es Madame Bovary (1856), por la que fue llevado a juicio acusado de ofensas a la moral. Su búsqueda de la palabra exacta y su minucioso trabajo estilístico pueden quizá justificar una producción escasa. En Salambó (1862) se acerca a la novela histórica y exótica, para volver a lo contemporáneo en La educación sentimental (1869). En 1874 publicó La tentación de San Antonio, obra de la que redactó tres versiones. En 1877 aparece Tres cuentos, y póstumamente (1881) Bouvard y Pécuchet, un análisis de la estupidez humana, que fue una de sus preocupaciones. Se definía como un hombre-pluma por su intensa dedicación literaria, pero también como un monje en la aspereza solitaria de su retiro en Croisset, que interrumpía a veces para sus reuniones parisinas con Théophile Gautier, los hermanos Edmond y Jules de Goncourt y Guy de Maupassant.
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