Sackville-West, Vita
Woolf, Virginia
Editorial Stock
Fecha de edición noviembre 2010
Idioma francés
EAN 9782234065024
563 páginas
Libro
C'est à Londres, en 1922, que Virginia Woolf rencontra pour la première fois, au cours d'un dîner, Vita Sackville- West qui allait être pour de nombreuses années une des deux ou trois personnes les plus importantes de sa vie.
Après avoir lu leur correspondance qui se poursuit sur plus de dix-huit ans, on ne pourra plus douter de la profondeur de la passion qui lia ces deux femmes exceptionnelles une passion qui, en dépit des orages de la jalousie et parfois de la fureur, leur apporta, jusqu'à la mort tragique de Virginia, le bonheur d'une tendresse et d'une réciprocité de désirs qui renaissaient, crise après crise, de leurs cendres indestructibles.Vita-Sackville West excellait dans l'art de la correspondance.
Qu'elle dépeigne des jardins anglais ou les steppes de la Prusse, les montagnes de la Perse ou les déserts de l'Arizona, sa démarche est alerte, imagée, avec un rien de malice dans la satire mondaine. Ses lettres nous transportent dans une époque où Gide et Proust choquaient, où un procès en obscénité était intenté à une romancière accusée de saphisme ; une période aussi où la littérature de langue anglaise, entraînée par de grands novateurs, continuait d'accorder la prééminence aux techniques de la fiction. Virginia Woolf, pour sa part, n'allait cesser de se débattre dans les affres de l'enfantement de sa vérité de l'écriture qui, peu à peu, l'acculerait au seuil de la folie.
Mais au coeur de cette recherche torturante allait jaillir, avec une fraîcheur de fontaine, Orlando, dédié à Vita. À travers cette correspondance, c'est un nouvel aspect du fascinant et multiple visage de Virginia Woolf que nous apprenons à mieux connaître encore.
Victoria Mary Sackville-West, más conocida como Vita, nació en Kent, Gran Bretaña, en 1892. Su padre era el tercer barón Sackville y su madre, la hija ilegítima de Lionel y Pepita. Formó parte junto a su marido, el diplomático y editor Harold Nicolson, del conocido grupo Bloomsbury de intelectuales y artistas. Gracias a su íntima amistad con Virginia Woolf es considerada hoy la inspiración de la célebre novela de ésta, Orlando. Vita, que murió de cáncer en 1962 en su residencia de Singhurst, desarrolló su actividad creativa como novelista, poeta, cuentista, biógrafa, viajera, historiadora y diseñadora de jardines. Publicó su primera novela, The Heritage, a la edad de veintiséis años. Algunas de sus obras más conocidas son : The Edwardians, All Passion Spent, Family History y Seducers in Ecuador. De su poesía cabe destacar The Land, que obtuvo el Hawthornden Prize y The Garden, que consiguió el Heinemann Prize.
Hija del conocido hombre de letras Sir Leslie Stephen, Virginia Woolf nace en Londres el 25 de enero de 1882, y vive, desde su infancia, en un ambiente densamente literario. Al morir su padre, Virginia y su hermana Vanesa dejan el elegante barrio de Kensington y se trasladan al de Bloomsbury, más modesto y algo bohemio, que ha dado nombre al brillante grupo formado alrededor de las hermanas Stephen. En 1912 se casa con Leonard Woolf y juntos dirigen la Hogarth Press. El 28 de marzo de 1941, la genial novelista sucumbe a la grave dolencia mental que la aqueja desde muchos años atrás y se suicida ahogándose en el río Ouse. Además de Las olas (1931), Virginia Woolf fue autora de novelas tan importantes como El cuarto de Jacob (1922), La señora Dalloway (1925), Al faro (1927), Orlando (1928), Los años (1937) y Entre actos (1941).
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