Michel Foucault avait terminé son étude sur la folie avec Philippe Pinel et les débuts de la Révolution française. C'est là que Jan Goldstein commence son analyse. Elle montre d'abord que c'est dans les savoirs populaires, celui des charlatans, que la psychiatrie française trouve ses racines (ce qu'on a appelé le savoir des concierges) et ses premières méthodes psychothérapiques sur lesquelles elle revient en détail (le traitement moral). Cet acte de naissance de la psychiatrie moderne sera effacé par la génération suivante qui le considère comme pas assez noble. Comment la nouvelle profession des psychiatres (aliénistes) s'impose-t-elle ? Quelle bataille mène-t-elle pour que ses membres soient reconnus comme experts auprès des tribunaux au cours des grandes affaires criminelles qui secouent le XIXe siècle ? Jan Golstein a fouillé les archives des grands hôpitaux de Paris pour mieux comprendre ce qu'était alors la psychiatrie et les raisons pour lesquelles elle a réussi à s'imposer avec autant de force. Ce livre, publié en anglais par Cambridge University Press, considéré unanimement comme un grand classique, n'avait malheureusement jamais été traduit en français.
Con su primera novela, Lo que de verdad importa, Jan Goldstein recibió excelentes críticas en Estado Unidos y en el resto de países donde se publicó. Goldstein, un hombre con un fuerte compromiso ético y moral, destaca por su capacidad para tratar temas que nos afectan a todos con delicadeza y serenidad. El autor no duda incluso en inspirarse abiertamente en su propia vida a la hora de plantear los temas de sus libros. De su padre, que se convirtió en actor pasados los 40 años, rescata la idea de la segunda oportunidad que nos brinda la vida para ser quien queremos realmente ser.
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