Editorial Rivages
Fecha de edición febrero 2018 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9782743642396
96 páginas
Libro
Est-ce que notre aptitude à juger, à distinguer le bien du mal, le beau du laid, est dépendante de notre faculté de penser ? Tant d'années après le procès Eichmann, Hannah Arendt revient dans ce bref essai, écrit en 1970, à la question du mal. Eichmann n'était ni monstrueux ni démoniaque, et la seule caractéristique décelable dans son passé comme dans son comportement durant le procès et l'interrogatoire était un fait négatif : ce n'était pas de la stupidité mais une extraordinaire superficialité.
Une curieuse et authentique inaptitude à penser. La question que Hannah Arendt pose est : l'activité de penser en elle-même, l'habitude de tout examiner et de réfléchir à tout ce qui arrive, sans égard au contenu spécifique, et sans souci des conséquences, cette activité peut-elle être de nature telle qu'elle conditionne les hommes à ne pas faire le mal ? Est-ce que le désastreux manque de ce que nous nommons conscience n'est pas finalement qu'une inaptitude à penser ?
Hannah Arendt se ha erigido, gracias a su profundo conocimiento del pasado y a sus agudas observaciones sobre el mundo moderno, en uno de los puntos de referencia fundamentales para el conocimiento de la filosofía política. Nacida en Hannover, estudió en Marburgo, Friburgo y Heidelberg, donde se graduó en Filosofía. En 1933, cuando los nazis ocuparon el poder, emigró a París. Más tarde se instaló en Estados Unidos, donde dirigió la Conferencia sobre las Relaciones Judías (1944-1946) y también la Jewish Cultural Reconstruction Inc. Fue catedrática en la Universidad de Chicago y enseñó asimismo en Columbia, Princeton y Berkeley. De su importante obra se han traducido al castellano, entre otras, Los orígenes del totalitarismo, La condición humana, Sobre la revolución, Eichmann en Jerusalén, Hombres en tiempo de oscuridad y Crisis de la República.
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