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						Fecha de edición  octubre 2011  · Edición nº 1
					
					
					
						
						
							
						Idioma francés
							
							
							
						
						
						
						
						
						
						
						
						
					
			    	EAN 9782718608501
					
						
						161 páginas
					
					
					
						
					
					
					
					
						Libro
                    
					
								
					
					
						
Dans « Le miracle secret , Borges imagine la mort étrange dun écrivain praguois que la Gestapo arrête en mars 1939 et condamne, au seul prétexte quil est juif et quil a été dénoncé comme tel, à être passé par les armes. La nuit qui précède son exécution, il a rêvé que la voix même de Dieu lui accorde le temps nécessaire pour achever son travail. Le lendemain à laube, entre le moment où les soldats du peloton braquent leurs fusils sur lui et celui de la décharge mortelle, le temps de l« univers physique  est comme suspendu : lécrivain remanie et accomplit en secret son « oeuvre , à jamais pourtant inachevée.
À la considérer sous langle de son ultime « récit  publié, LInstant de ma mort, et dun énigmatique fragment « autobiographique  antérieur, « (Une scène primitive ?) , on est peut-être en droit destimer que le conte de Borges emblématise assez bien loeuvre « désoeuvrée  de Blanchot, tout entière écrite ou réécrite, achevée inachevable, dans le temps incommensurable qui sépare le 20 juillet 1944, date à laquelle il faillit être fusillé par les nazis (ou telle journée de lhiver 1914 ou 1915, qui fut celle dune extase enfantine), et la mort désormais survenue le 20 février 2003 : le temps atemporel de lagonie native et de la mort immémoriale, « impossible nécessaire , qui aura autorisé la dernière méditation de celui qui avait interrogé sans relâche la Littérature ou lÉcriture dans sa possibilité même.
Ce livre tente de proposer une lecture de ces deux textes. Plus exactement, il les interroge pour mettre à lépreuve ce qui, à travers la hantise du « mourir , sest joué quant aux catégories majeures de la fiction et du mythe, du testimonial et du testamentaire, de laveu et du secret, de la non-présence à soi et du retrait, de lautre (éthique) et de lêtre-ensemble (politique), etc. Mais surtout quant à ce quil faut bien se résoudre à nommer lécriture posthume de Blanchot.
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