Editorial Philharmonie de Paris
Fecha de edición febrero 2018 · Edición nº 1
Idioma francés
EAN 9791094642245
574 páginas
Libro
Dimensiones 121 mm x 172 mm
Qui, de nos jours, contesterait que les symphonies de Beethoven, les concertos de Schumann et les sonates de Schubert sont des oeuvres musicales ? L'on découvre pourtant dans cet ouvrage que penser la musique en termes d'oeuvres ne va pas de soi et que l'oeuvre musicale est un concept qui doit se lire en termes historiques. Cette enquête sur les origines de notre "musée imaginaire des oeuvres musicales" retrace ainsi les développements esthétiques, musicaux, politiques et sociaux qui, à la fin du XVIIIe siècle, ont contribué à sa formation, puis à son institution.
Pour répondre à l'inquiétude moderne sur la nature et les implications de la production d'oeuvres dans le champ musical, Lydia Goehr revendique un concept d'oeuvre ouvert, historique, immanent aux pratiques elles-mêmes. Il s'étend alors aux formes contemporaines de la musique désormais intégrées dans notre "musée", comme celles de John Cage, en rébellion contre l'oeuvre, et jusqu'aux genres tenus pour populaires, tel le jazz.
Es profesora Fred y Fannie Mack de Humanidades en el Departamento de Filosofía de la Universidad de Columbia. Entre sus libros figuran, además de El museo imaginario de las obras musicales (1992 y 2007), traducido a varios idiomas: A Quest for Voice: On Music, Politics, and the Limits of Philosophy (1998) (ensayos sobre Richard Wagner); Elective Affinities: Musical Essays on the History of Aesthetic Theory (2008) (ensayos sobre Adorno y Danto), y Red Sea-Red Square-Red Thread. A Philosophical Detective Story (2021). Es coeditora con Daniel Herwitz de The Don Giovanni Moment. Essays on the legacy of an Opera (2006) y, con Jonathan Gilmore, de The Wiley-Blackwell Companion to Arthur C. Danto (2022).
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