Jorge Semprún
Jorge Semprún (Madrid, 1923-París, 2011) fue un escritor transnacional cuya obra abarca todos los géneros: ensayo, guion cinematográfico, narrativa, poesía y, sin duda el menos conocido, también el teatro. Su literatura dramática comprende hasta el momento cinco obras de suerte desigual: una de ellas publicada clandestinamente en 1953 (¡Libertad para los 34 de Barcelona!), dos en francés (El regreso de Carola Neher y Yo, Leonor, hija de Carlos Marx, ¡judía!, editada póstumamente) y la primera cronológicamente (Soledad) y la cuarta (Gurs. Una tragedia europea), inéditas. Escritas en diferentes idiomas, se publican ahora en un único volumen, traducidas al castellano por primera vez. Cada una de estas cinco obras responde a una circunstancia concreta en la dilatada vida de su autor, es decir, responde a las preocupaciones y obsesiones que fueron nutriendo su escritura a lo largo de una vida no exenta de sobresaltos ni de momentos difíciles, paralelos a los que sacudieron el agitado siglo XX. El comunismo, el exilio republicano español y los exilios europeos, los universos concentracionarios x{0026} x02013;los más importantes, el nazi y el soviéticox{0026} x02013; o la crítica de los totalitarismos del siglo XX y sus secuelas, se encuentran entre sus temas principales. El teatro de Semprún, de modo más directo que el resto de su obra, viene a constituir un aldabonazo de resonancias múltiples, una llamada de atención sobre asuntos insoslayables de la condición humana, que históricamente adquirieron dimensiones trágicas y frente a los cuales el autor, además de la denuncia, invita en cada momento a la reflexión y a la acción en nombre de los valores de la libertad y la dignidad humanas.
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Raconter le dernier jour de la vie d'un personnage d'Espagnol émigré à Paris, n'est-ce pas, pour l'écrivain qui signe ces pages, comme d'écrire et livrer avant terme quelque roman autobiographique posthume ? Ce livre que je traîne depuis dix ans sous diverses formes, brouillons et étapes, dans ma tête et sur ma table, écrit alternativement ...
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Ces mémoires couvrent la période 1988-1991, quand l'auteur était ministre de la culture dans le gouvernement socialiste espagnol de Felipe Gonzalez (1988-1991). Il a perdu son poste parce qu'il ne se gênait pas de critiquer le gouvernement et sa bête noire, Alfonso Guerra, le représentant de la faction du partie socialiste qui défendait le centralisme ...
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Militant communiste dans sa jeunesse, puis anti-stalinien, puis "euro-communiste", puis ministre social-démocrate, dans le premier gouvernement Felipe Gonzalez, il a traversé toutes les sensibilités progressistes de l'Espagne d'hier et d'aujourd'hui. C'est de cette expérience, enrichie par l'usure quotidienne du pouvoir qu'il a entrepris de parler, dans ce nouveau livre sur le pouvoir, ses enjeux, ses ...
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Week-end en Normandie. Une maison au bord de la Seine. Trois hommes s'y retrouvent. Ils ont en commun la tourmente européenne qu'ils ont traversée depuis les années quarante jusqu'à ce jour, l'écroulement de leurs utopies et un inlassable goût pour les femmes. Pour le même type de femme, d'ailleurs : la même femme, la femme ...
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La Deuxième mort de Ramón Mercader
Prix Femina
Sous son activité de directeur adjoint d'une société espagnole de commerce, Ramdn Mercader cache sa véritable identité et sa mission d'agent secret au service de l'URSS. Cible pour les uns, appât pour les autres, il est victime, à Amsterdam, d'un guet-apens et on le retrouve " suicidé " dans sa chambre tandis que les services ...
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Il y a cet entassement des corps dans le wagon, cette lancinante douleur dans le genou droit. Les jours, les nuits. Je fais un effort et j'essaye de compter les jours, de compter les nuits. Ca m'aidera peut-être à y voir clair. Quatre jours, cinq nuits. Mais j'ai du mal à compter ou alors il ...
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