Editorial Points-Seuil
Fecha de edición enero 1996
Idioma francés
EAN 9782020282321
314 páginas
Libro
Ces mémoires couvrent la période 1988-1991, quand l'auteur était ministre de la culture dans le gouvernement socialiste espagnol de Felipe Gonzalez (1988-1991). Il a perdu son poste parce qu'il ne se gênait pas de critiquer le gouvernement et sa bête noire, Alfonso Guerra, le représentant de la faction du partie socialiste qui défendait le centralisme démocratique (en d'autres termes, le népotisme et la corruption). Semprun désigne le parti socialiste comme un réseau complexe d'hommes arrogants et corrompus, basé sur du favoritisme.
Dans son style caractéristique d'associations et de digressions, l'auteur raconte ses rencontres avec le président Havel, la reine d'Angleterre, le baron Thyssen. Il y a aussi les retours en arrière : ses années de jeunesse, Buchenwald, son père et le parti communiste (détail important: un membre du Politburo en URSS, Souslov, plaidait pour une insurrection armé en Espagne en 1960 dans l'intérêt de ... l'URSS).
L'itinéraire de Semprun est exemplaire pour tant d'hommes désillusionnés dans leur engagement communiste ou gauchiste. Comme il le dit lui-même, aussi longtemps qu'une personne ne comprend pas comment tant de générosité et de dévouement ont pu générer tant de folies horribles et meurtrières, il ne comprendra pas le secret du communisme.
Jorge Semprún (Madrid, 1923-París, 2011) fue testigo de algunos de los peores cataclismos políticos del siglo xx y participó activamente en la lucha contra los totalitarismos. Hijo de una familia de la alta burguesía, el estallido de la Guerra Civil le condujo al exilio en Francia. Miembro activo de la Resistencia francesa contra la ocupación nazi, es detenido y enviado a Buchenwald, donde permanece prisionero hasta abril de 1945. Tras la liberación, convertido ya en militante comunista, será durante los años cincuenta una pieza fundamental de la lucha clandestina contra la dictadura franquista. Sin embargo, tras advertir los métodos dictatoriales que empleaba el propio Partido Comunista, y enfrentado a Carrillo, acabó expulsado del partido. Jorge Semprún inició en los años sesenta una carrera literaria en la que explora las tragedias y los horrores de la historia reciente, y de la que Tusquets Editores ha publicado títulos tan emblemáticos como La escritura o la vida, Aquel domingo o El largo viaje.
|
||||||