Editorial Flammarion
	
					
					
					
					
					
					
					
					
						Fecha de edición  febrero 2019  · Edición nº 1
					
					
					
						
						
							
						Idioma francés
							
							
							
						
						
						
						
						
						
						
						
						
					
			    	EAN 9782081452091
					
						
						518 páginas
					
					
					
						
					
					
					
					
						Libro
                    
					
								
					
					
						
Depuis plusieurs années, les "nouveaux réalismes" sont au coeur d'un vif débat philosophique. Ce livre y prend part en faisant la critique de l'une de leurs principales variétés, le " matérialisme spéculatif " de Quentin Meillassoux (auteur, en 2006, de Après la finitude). Il s'oppose à cette doctrine sur trois points. Loin d'être un "étrange savoir" de philosophes ignorant les sciences, l'idée que les connaissances sont relatives au langage, à l'action et à la situation voire à ce que l'on vit à présent est la clé pour comprendre les théories physiques.
Loin de valoir "indépendamment des chercheurs", les faits "ancestraux" dont aucun être humain n'a pu être le témoin (comme le Big Bang) n'acquièrent leur sens que relativement à la recherche actuelle de leurs traces. Loin d'être pensable, l'absolu demeure dans l'angle mort du savoir rationnel. L'absolu n'a d'ailleurs pas besoin d'être pensé pour être envisagé ; il se manifeste comme un saisissement silencieux, comme le choc de percevoir à l'instant la souveraine contingence de ce qu'il y a.
En voulant réfuter le constat kantien de la finitude humaine, le matérialisme spéculatif débouche ainsi, contre son gré, sur une finitude plus extrême encore : celle de l'expérience présente singulière. Par sa critique épistémologique, Michel Bitbol rétablit la réflexion philosophique contemporaine sur des bases sûres. Il montre que nulle spéculation, métaphysique ou post-métaphysique, ne peut prétendre à la connaissance.
Et il confie l'absolu à l'ouverture contemplative.
			
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