Les romans de l'interdit

Resumen del libro

Un géant de la littérature espagnol franchit enfin les Pyrénées Serait-il le plus grand auteur espagnol du XIXe siècle ? Là-bas, de l'autre côté des Pyrénées, on le présente comme l'égal de Balzac et de Dickens, il est un maître du roman de moeurs, un génie de la critique sociale - sachant que sa puissante ironie le relie à Cervantès. Mais si l'Espagne est la patrie des âmes originales, elle est aussi, hélas, un continent littéraire méprisé et Benito Pérez Galdós un géant méconnu.
Avec ce cycle des Romans de l'interdit, vous êtes sur le point de découvrir l'humanité et son théâtre comme jamais vous ne les avez lus. 1868 à Madrid. Tormento s'ouvre sur l'emménagement de la famille Bringas dans les étages supérieurs du Palais-Royal, véritable ville-dédale dont les logements sont réservés aux fonctionnaires de la Couronne. Amparo - dite Tormento - est pauvre, extrêmement belle.
Dévouée à en mourir, elle manque cruellement de caractère. Ainsi passe-t-elle ses journées à servir la famille Bringas et ses nuits à empêcher sa soeur de dépenser les trois sous qu'elle a difficilement gagnés. Agustín Caballero, un homme richissime, célibataire déconcertant, s'éprend de la jolie domestique. Tormento n'y est pas insensible, cependant elle doit cacher un grave secret qui, déjà, commence à s'ébruiter.
Dans le second roman du recueil, Galdós révèle le personnage de madame Bringas, déjà présent dans Tormento, ridicule et attachant ; on la retrouve ici dotée d'une finesse psychologique inattendue. Et si la famille Bringas fonctionne comme un astre autour duquel gravite une kyrielle de personnages, c'est bien l'amour et le désir qui sont au centre de toutes les intrigues. Benito Pérez Galdós décrit dans ce diptyque les défauts et manigances humaines dans une langue riche et vive, soulignée par un humour à nul autre pareil.
Excellant dans la construction de ses récits, il trame des intrigues qui se développent dans une succession de courts chapitres alliant l'art de la tension dramatique à celui de la parodie. Par nature, on le sait, le genre humain se refuse à la simple observation ; et cependant, Galdós, lui, accomplit l'exploit de nous voir... de l'intérieur.

Biografía del autor

Benito Pérez Galdós nació en Gran Canaria en 1843. Con veinte años viajó por Europa como corresponsal y a la vuelta tradujo a Dickens a partir de las ediciones francesas. En 1873 empezó a publicar los Episodios Nacionales, obra que le granjeó una inmensa popularidad y que continuaría escribiendo a lo largo de cinco series y a la par que novelas como Fortunata y Jacinta (1887), Miau (1888), Tristana (1892), Misericordia (1897), El abuelo (1897), Casandra (1905), El caballero encantado (1909; Nocturna, 2024) y La razón de la sinrazón (1915). En 1897 fue nombrado miembro de la Real Academia de la Lengua Española. Colaboró con diversos medios de comunicación y perteneció al Partido Progresista de Sagasta, al Partido Republicano y a la Conjunción Republicano-Socialista (con este último, fue diputado en las Cortes en las legislaturas de 1907 y 1910). En 1912 fue propuesto para el Premio Nobel de Literatura y un año después se quedó ciego. Murió en Madrid en 1920.