Les petites vertus

Resumen del libro

Publié en 1962, Le piccole virtù est un livre charnière dans l'oeuvre de Natalia Ginzburg. Connue pour ses romans, dans ce premier livre d'essais, Natalia Ginzburg, dont l'écriture est essentiellement attachée aux faits, aux gestes, aux voix et aux cadences, reste fidèle à elle-même : la recherche de l'essentiel est toujours concrète, toujours incarnée, les expériences morales prennent un sens physique - elle reste dans la narration qu'il s'agisse d'énoncer une pensée générale ou un jugement sur l'existence.
Les petites vertus, ces onze textes (dont l'année et le lieu d'écriture sont si importants) entre autobiographie et essai, donnent à voir et à entendre, voix, figures, et paysages du siècle passé, à sentir et à penser une manière de vivre et un être au monde qui font partie de notre histoire. Parmi les chapitres de cet ouvrage, il faut remarquer tout particulièrement "Portrait d'un ami" (Rome, 1957), qui est la plus belle chose qui ait été écrite sur Cesare Pavese.
Et aussi, les pages écrites immédiatement après la guerre, qui expriment avec une force brûlante le sens de l'expérience d'années terribles (en gardant, comme dans "Les souliers éculées" (Rome, 1945), un sens presque miraculeux du comique). Les souvenirs de l'exil, dans "Un hiver dans les Abruzzes" (Rome, 1944), côtoient les réflexions sur "Mon métier" (Turin, 1949). Enfin, dans "Silence" (Turin, 1951) et "Les petites vertus" (Londres, 1960), on trouve une Natalia Ginzburg moraliste dont la participation aiguë aux maux du siècle (passé) semble prendre naissance dans une sorte de empathie intime.

Biografía del autor

x{0026}lt;P Oriana Fallaci, que entrevistó a la autora, describió a x{0026}lt;B Natalia Ginzburg x{0026}lt;/B con estas palabras: Ni guapa ni elegante, con rebeca y falda de color azul ceniza, con ese aire un pelín apagado de tía soltera y sin edad definida ... . Pelo negro, pocas canas y un cuerpo compacto. Buenas piernas, de persona acostumbrada a caminar ... . Desde luego parece una mujer sana, hecha para llevar cargas y dolores con entereza. Sorprende su voz, como de x{0026}lt;I femme fatalex{0026}lt;/I . Es como si fuera la voz de otra, y te atrapa, te fascina . Esa mujer fue una de las voces más importantes de la literatura italiana del siglo XX. Nacida en Palermo en 1916, pronto se trasladó a Turín y más tarde, ya casada con Leone Ginzburg, vivió en Roma hasta que su marido fue asesinado en una cárcel de la capital por las fuerzas fascistas. Entre sus obras más conocidas, además de x{0026}lt;I Léxico familiarx{0026}lt;/I , que en 1963 fue galardonada con el PremioStrega, destacan x{0026}lt;I Las pequeñas virtudesx{0026}lt;/I ,x{0026}lt;I Querido Miguelx{0026}lt;/I ,x{0026}lt;I El camino que va a la ciudadx{0026}lt;/I ,x{0026}lt;I Familiasx{0026}lt;/I ,x{0026}lt;I Vida imaginariax{0026}lt;/I ,x{0026}lt;I La ciudad y la casax{0026}lt;/I ,x{0026}lt;I A propósito de las mujeresx{0026}lt;/I ,x{0026}lt;I Todos nuestros ayeres x{0026}lt;/I yx{0026}lt;I Las tareas de casa y otros ensayosx{0026}lt;/I . Ginzburg trabajó muchos años como redactora para la editorial Einaudi en su sede de Roma, ciudad donde residía cuando murió, en 1991.x{0026}lt;/P