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						Fecha de edición  mayo 2017  · Edición nº 1
					
					
					
						
						
							
						Idioma español
							
							
							
						
						
						
						
						
						
						
						
						
					
			    	EAN 9791094841501
					
						
						152 páginas
					
					
					
						
					
						Libro
						
							encuadernado en tapa blanda
						
						
						
						
					
					
					
						
					
					
					
								
					
					
						
Le cyclisme, c'est le Tour de France, devant lequel vous ne cessez de vous ennuyer qu'en vous endormant. Rien de plus ennuyeux. Le cyclisme, c'est Poulidor, Richard Virenque et Lance Armstrong, ça sent le camphre et la chicorée, les fautes de syntaxe et l'EPO. A rebours de cette idée, j'aimerais ici embrasser la liste des enchantements par lesquels je suis passé à fréquenter que des cyclistes pendant des années, à ne vivre que comme eux, au point d'en être devenu un, ad vitam. 
J'ai dû me rendre à l'évidence : les livres ne rendent pas plus malins, la course cycliste oui. La course cycliste a la vertu de vous de tromper. Vous pensez sans doute que rien n'est plus simple, plus mécanique que pédaler, et qu'une course de vélo c'est Les Temps Modernes version aseptisée, clinique, sans Chaplin et sans la poésie. Vous ne soupçonnez pas qu'être fort et rouler vite sont deux choses absolument différentes. 
Que la pédale se recouvre, se caresse, bien plus qu'on n'y appuie. Vous les croyez des brutes, ils sont délicats comme des danseuses, subtils plus que bien des écrivains, faute de quoi ils n'avanceraient pas. Olivier Haralambon, écrivain a la puissance évocatrice exceptionnelle, philosophe et ancien coureur, offre ici un chant d'amour au cyclisme, dans la lignée des plus grands écrivains sportifs, Antoine Blondin en tête, des plus grands écrivains tout court.
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